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Warmikuna – voix, visages et mémoires est un projet trilingue (quechua-espagnol-français) de recherche-création/action, virtuel et muséographique autour des mémoires et mises en récit des femmes autochtones en contexte de violence politique. Né dans le cadre de la thèse doctorale “Warmikunapa willakuynin (les voix des femmes). Genre, violences et mémoires dans les récits du post-conflit armé péruvien” de Tania Romero Barrios, sous la direction d’Annick Allaigre (Paris 8) et de César Itier (Inalco), ce projet rassemble actuellement une équipe internationale et pluridisciplinaire de chercheur.ses, traducteur.ices, membres de la communauté de droits humains et artistes. Il compte aussi avec le soutien d’institutions au Pérou (ANFASEP, IFEA), en Colombie (Centro de Pensamiento Pluralizar la Paz, Universidad de los Andes) et la France (Université Paris 8, Université Paris Nanterre, Inalco, EUR ArTeC, MSH Paris Nord, Institut des Amériques, Institut Pour la Paix). 

Le projet se décline en trois pôles : 

• recherche-création/action
• archives et humanités numériques
• recherche-traduction

Et cinq productions 

• un site web (archices photographiques et audiovisuelles) 
• un colloque international
• des ateliers de muséographie participative (broderie et photo)
• une exposition itinérante
• deux ouvrages 

Conçu à la fois comme un outil, un moyen et un espace de valorisation, ce projet s’adresse à un public universitaire mais aussi non spécialiste, et cherche à rendre accessibles des données peu visibles voire inédites, ainsi qu’à interroger les réflexions mémorielles depuis une perspective de genre.